Qu’il s’agisse d’une démission, d’une mise en disponibilité ou d’un abandon de poste, quitter la fonction publique n’est jamais anodin.

Démissionner : quels sont les risques ?

Si vous avez fait le choix d’une démission, sachez qu’en théorie, la fonction publique vous fermera désormais ses portes. En théorie seulement, puisque face à la désertification des hôpitaux, cette règle semble partir en désuétude.

En attendant donc un éventuel retour de votre part, ne comptez pas sur les allocations chômage : elles ne vous seront versées, dans ce cas, que si Pôle Emploi considère que votre démission est légitime.

Les critères d’attribution sont très précis et spécifiques : situation familiale particulière, situation de carrière particulière, violence au travail, ou encore reliquat de droits à l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE).

Disponibilité : une sécurité ?

Les plus sages d’entre vous en sont certains : la sécurité consiste à prendre une disponibilité, plus précisément, une pause dans votre vie de fonctionnaire.

Les choses ne sont pas si simples : cette liberté peut vous être refusée, par exemple pour « nécessités de service » dans la fonction publique hospitalière.

Veillez donc à vérifier toutes les données !

Les réponses à toutes vos questions peuvent varier selon le type de fonctionnariat dont vous faites parti(e) (fonction publique d’état, territoriale, ou hospitalière), et la raison qui vous anime.

C’est pourquoi, sur le site officiel du gouvernement, vous avez la possibilité de personnaliser vos recherches et découvrir très précisément ce qui vous attend, ou ne vous attend pas, si vous optez pour la disponibilité.

Attendez-vous, selon les cas :

  • À devoir revenir.
  • À ce que votre employeur public ne valide pas votre nouveau choix de carrière.
  • Ou même à être renvoyé pour ne pas avoir demandé à temps le renouvellement de votre prise de disponibilité.

Rupture conventionnelle : le plan parfait ?

On aurait pu croire à un rêve. La solution parfaite pour vous : la rupture conventionnelle !

Récemment instaurée, basée sur un accord entre le fonctionnaire et son employeur, elle vous promettait une indemnité de rupture et les allocations chômage.

C’était sans compter sur la rhétorique !

En effet, la rupture conventionnelle « ne peut pas être imposée par l’une ou l’autre des deux parties ».

Si votre employeur n’est pas d’accord, il peut s’éviter les frais qu’occasionneraient vos indemnités.

Plan blanc : le frein aux départs !

Malgré les inquiétudes qu’un départ de la fonction publique génère, de plus en plus de fonctionnaires hospitaliers tentent désormais de partir et de changer de vie.

Mais si la situation sanitaire en est souvent la cause, elle en est également le frein !

En effet, le Plan Blanc que le Covid occasionne permet aux centres hospitaliers de revoir toutes les règles et de refuser les démissions et demandes de disponibilité.

Abandon de poste : la solution ?

Partir sans prévenir ni même vous retourner, vous fait rêver ?

Comme pour la démission, l’abandon de poste ne permet pas d’ouvrir des droits au chômage. Et cette fois-ci ne cherchez pas les exceptions !

En outre, vous ne risquez pas de sanction financière, point non négligeable.

La loi prévoit des sanctions disciplinaires pour tout fonctionnaire changeant d’avis et souhaitant revenir.

Alors, réfléchissez, et faites votre choix !

Plus d’infos sur le site : https://www.service-public.fr

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