Si vous envisagez d’embaucher un nouveau salarié, il existe plusieurs aides financières qui permettent de réduire les coûts liés au processus de recrutement. Ces aides sont généralement conçues pour soutenir l’embauche de personnes au chômage, ainsi que celles qui cherchent à acquérir de nouvelles compétences dans le cadre d’un programme d’apprentissage ou de formation professionnelle. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur les aides à l’embauche pour les employeurs : les conditions, le montant ainsi que les démarches à suivre.

Les aides pour l’emploi d’un demandeur d’emploi

Le Contrat Unique d’Insertion

L’une des aides pour l’emploi d’une personne au chômage est le Contrat Unique d’Insertion (CUI), qui offre une combinaison de formation et de soutien au demandeur d’emploi. Le CUI est proposé par l’Agence de Services et de Paiement (ASP) et se présente sous deux formes, à savoir le Contrat Initiative Emploi (CIE) et le Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE).

Le CIE est destiné aux employeurs du secteur privé qui cotisent au régime d’assurance chômage. Le CAE, quant à lui, s’adresse aux organismes à but non lucratif et relève du programme Parcours Emploi Compétences (PEC).

Le montant de l’aide proposée dans le cadre du CUI est calculé en pourcentage du SMIC par heure travaillée, dans la limite de la durée légale hebdomadaire de travail. L’aide est versée mensuellement à l’employeur et couvre une partie du salaire de l’employé ainsi que certaines cotisations sociales.

Le montant de l’aide proposée dépend du type de contrat et du profil du salarié. Pour un CAE, l’aide peut aller de 30 % à 80 % du Smic horaire brut, tandis que pour un CIE, elle est plafonnée à 47 % du Smic horaire brut.

Crédit Photo: Alex Green via Pexels

La réduction des cotisations patronales

Toute entreprise qui cotise au régime d’assurance chômage et qui embauche un salarié en CDI ou en intérim, quelle que soit la durée du contrat, peut bénéficier d’une réduction générale des cotisations patronales.

Pour bénéficier de cet avantage, l’employeur doit mentionner le nombre de salariés concernés, le montant des réductions appliquées, ainsi que l’identité, la rémunération brute mensuelle, le nombre d’heures rémunérées, le coefficient et le montant de la réduction pour chaque salarié sur la DSN (déclaration sociale nominative). Le salaire versé au salarié doit être inférieur à 1,6 fois le SMIC brut pour ouvrir droit à cette aide.

Les aides pour l’emploi d’un apprenti

Depuis le 1er janvier 2023, les entreprises qui embauchent un jeune en contrat d’apprentissage peuvent bénéficier d’une aide à l’emploi. L’apprenti doit préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle d’un niveau inférieur ou égal au niveau 7 du cadre national des certifications professionnelles.

Pour bénéficier de l’aide, le contrat d’apprentissage doit être déposé auprès de l’opérateur de compétences dans les cinq jours suivant le début du contrat. Le montant de cette aide est de 6 000 € pour la première année du contrat uniquement, et elle est versée mensuellement avant le versement du salaire.

Les aides pour l’embauche en contrat de professionnalisation

Toutes les entreprises, à l’exception des particuliers, de l’État et des collectivités locales, peuvent bénéficier d’une aide à l’emploi. Cette aide est accordée lors de la signature d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) assorti d’une action de professionnalisation de 6 à 12 mois ou lors de la signature d’un contrat à durée déterminée (CDD) assorti d’une période de professionnalisation de 6 à 12 mois minimum.

Pour bénéficier de l’aide à l’emploi, le contrat de professionnalisation doit être transmis à l’opérateur de compétences dans les cinq jours suivant sa conclusion. L’aide à l’emploi comprend une réduction des cotisations patronales générales, comme indiqué ci-dessus, ainsi que plusieurs autres avantages.

Les aides pour l’emploi des personnes handicapées

L’aide à l’emploi des travailleurs handicapés (AETH) est une aide cruciale proposée aux employeurs qui embauchent des personnes handicapées. Cette aide est destinée à aider les employeurs à compenser les coûts liés à l’adaptation d’un poste de travail à un travailleur handicapé. Pour bénéficier de cette aide, l’employeur doit justifier de dépenses importantes liées à l’adaptation du poste du travailleur.

La démarche de demande de cette aide peut se faire en ligne, ou l’employeur peut envoyer une copie physique des documents à l’Agefiph. Le montant de l’aide accordée à l’employeur peut être soit un forfait de 6 336 €, soit 12 614,40 €. Ce montant constitue une aide non négligeable pour les employeurs qui sont prêts à embaucher des travailleurs handicapés mais qui ont besoin d’une aide financière pour réaliser les aménagements nécessaires.

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